"La réalité est une construction que je me fais. C’est une histoire de point de vue.
Elle n’existe pas indépendamment de celui qui l’observe ».
La pensée systémique est une façon de regarder le monde qui se distingue par son approche "non pathologisante" et "dé culpabilisante". En systémie, on ne va pas travailler sur le psychisme de la personne mais on va regarder les interactions de la personne avec les autres membres du groupe.
L'individu est pensé comme membre d'un système relationnel (famille, ami.e.s, collègues, pair.e.s,...) qui possède une organisation et une structure qui lui sont propres, faîtes de règles, de rôles, de buts, de finalités;
"Notre comportement ainsi que nos choix de vie sont largement influencés par le contexte dans lequel nous nous trouvons."
Au regard de la pensée systémique, l’individu « qui a un problème » est devenu, à un moment donné de son histoire, le régulateur du système. Il permet sa stabilisation et le maintien de sa cohésion.
Cela signifie que l’évènement qui amène la personne en consultation n’est que le symptôme d’un dysfonctionnement du système dans lequel elle s’inscrit.
Par conséquent, notre rôle d’intervenant.e n’est pas de répondre au symptôme mais d’en interroger le sens :
qu’est-ce qu’il vient nous dire ? A quoi sert-il ? Quelle est sa fonction positive ?...
et plutôt que de réduire l'individu à des symptômes ou à des diagnostics pathologiques, chaque problème est perçu comme une tentative de l'individu ou du système pour s'adapter à des circonstances données.